POIRIER Gaston, Alexandre

Gaston, Alexandre Poirier était le fils de Victor Poirier, ouvrier maçon, et de Marie Charpentier, son épouse.
En 1911, la famille habitait à "Vaugoslay" à Ancinnes (Sarthe) et Gaston était le cinquième d’une fratrie de sept.
Dans l’Ouest-Éclair du 7 mai 1926, on apprend que Gaston Poirier et Julien Cahalo, ouvriers-maréchaux habitant à Ancinnes, furent condamnés à 25 francs d’amende chacun pour coups et blessures par le tribunal correctionnel de Mamers (Sarthe).
En 1936, avec sa famille, il habitait "Belle-Charpente" à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) et était chauffeur à l’usine à gaz d’Alençon (Orne).
Il avait épousé Ernestine Aubert et le couple avait alors quatre enfants, Paulette, Jacqueline, Jean et Monique.
Le 11 août 1944, de violents combats eurent lieu à Ancinnes entre les forces d’occupation et la 2e DB du général Leclerc qui libéra la ville.
Quatre soldats français furent tués et huit gravement blessés. Les pertes allemandes furent de neuf tués et 77 prisonniers.
Entre 17h00 et 18h00 un obus éclata sur des civils qui s’abritaient dans un chemin creux près de la ferme Geneslay au lieu-dit “les Guillebaudières” tuant cinq personnes et en blessant quatre autres.
Gaston Poirier était parmi les tués ainsi que ses trois enfants, âgés 2, 13 et 15, tous quatre étant réfugiés de Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) et Marie Huet, Les quatre civils blessés étaient Mmes Fernande Defaux, Marcelle Gautier, Ida Brière et Adelaïde Courard.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom figure sur les monuments aux morts, à Saint-Germain-du-Corbéis (Orne) et Ancinnes, sur les plaques commémoratives dans l’église paroissiale et la plaque commémorative 1939-1945 de la Ferme « Geneslay », à Ancinnes (Sarthe).