Né le 27 avril 1817 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; chocolatier, employé de chemin de fer, relieur, colporteur de vieux livres, représentant d’une compagnie d’assurances, employé dans un comptoir d’escompte ; sympathisant de la Commune de Paris.
Espagnol, marié, père de sept enfants, demeurant à Nîmes (Gard), Joseph Cortès fut tour à tour chocolatier, employé de chemin de fer, relieur, colporteur de vieux livres, représentant d’une compagnie d’assurances, employé dans un comptoir d’escompte. En dernier lieu, comptable chez un de ses fils, fabricant de chapeaux dans les environs de Nîmes.
En septembre 1870, il fréquentait le club dit de la Placette, non autorisé, et vivait « en communauté d’idées avec la Ligue du Midi ». Le 6 mai 1871, il écrivait à Delescluze : « Nous avons fait une active propagande afin de soulever le département [...] nous ne reconnaissons que la Commune de Paris ».
Le 23 octobre 1873, le 4e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. La peine fut commuée, le 16 janvier 1875, en huit ans de détention, et remise le 22 novembre 1875. Joseph Cortès n’avait subi antérieurement aucune condamnation.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798 et H Colonies 251. — Bulletin des arrêts de la cour de cassation rendus en matière criminelle, 1873, p. 575.