BÉRIDOT François

Né en 1818 à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). Ouvrier cordonnier à Avignon (Vaucluse), François Béridot fut impliqué en l’automne 1841 dans une conspiration en faveur d’une République démocratique et sociale qui avait des ramifications à Carpentras, Orange et Marseille. Pour Avignon, il fut l’un des neuf inculpés, sur soixante-deux au total, pour la plupart ouvriers. Il fut condamné à sept ans de détention, la peine la plus forte. Il y eut 11 acquittements, 23 condamnations allant de six mois à quatre ans de prison, 28 condamnations allant de cinq ans à sept ans de détention. Il fut incarcéré dans la citadelle de Doullens en compagnie de vingt-cinq autres militants méridionaux et aux côtés des insurgés de mai 1839. Voir Billon J.-B., Bruno Denis, Conte Joseph, Gélotier Charles, Millot Étienne ; Voir aussi Rigaud Joseph, Roux Pierre.
Cordonnier à L’Isle-sur-la-Sorgue sous la Seconde République, Béridot y faisait de la propagande socialiste. Il prit part à l’insurrection locale de décembre 1851, fut interné à Yssingeaux (Haute-Loire), puis gracié le 2 février 1853.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article26291, notice BÉRIDOT François , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 septembre 2021.

SOURCE : Arch. Dép. Vaucluse, série M. — Gazette des Tribunaux, octobre-décembre 1841. — J.-Cl. Vimont, Enfermer les politiques. Aux origines des régimes de détention politique (1810-1848), Thèse dact., Paris VII, 1991, 1295 pages.

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