DAIGNEAU Jean, Pierre

Par Jean Quellien, Justinien Raymond

Né le 13 mars 1896 à Lisieux (Calvados) ; ajusteur au dépôt de chemins de fer de Canon (aujourd’hui Mézidon-Canon, Calvados) ; militant socialiste SFIO.

Ouvrier aux ateliers des chemins de fer de l’Etat de Canon (Calvados), Jean Daigneau adhéra au lendemain de la guerre à la section socialiste locale. Élu conseiller municipal (SFIO) en 1919, il sera ultérieurement adjoint au maire, Arsène Richard. Au début des années 1930, à la suite d’un changement de résidence, il devint secrétaire-trésorier de la section socialiste de Lisieux (Calvados) qui comptait alors une quarantaine de membres et exerça quelques temps la responsabilité de secrétaire-adjoint de la fédération du Calvados.

Aux élections législatives de 1932, il fut candidat de son parti dans la circonscription de Lisieux et obtint 580 voix sur 15 020 inscrits et 12 712 votants. En vue du second tour, il se désista - en vain - au profit du radical Vernon. Au renouvellement de 1936, la SFIO décida de le présenter dans la circonscription très éloignée de Bayeux où il était tout à fait inconnu. Il ne rassembla que 127 voix (soit 1,2 % des suffrages exprimés), largement devancé sur sa gauche par le communiste Louis Collette, et par le député sortant, le duc d’Harcourt qui fut largement réélu.

Secrétaire adjoint de la fédération SFIO avant la Seconde Guerre mondiale, il reconstitua la section de Lisieux, dont il était secrétaire en octobre 1944-1945.
Il fut candidat dans le canton de Lisieux 1er en 1928 et de Lisieux 2e en 1955.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article2733, notice DAIGNEAU Jean, Pierre par Jean Quellien, Justinien Raymond, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 26 avril 2017.

Par Jean Quellien, Justinien Raymond

SOURCES : Arch. Nat., F/1cII/721. — Arch. Dép Calvados, M 2 368-2 369, 2 371-2 375, 11 412 — Arch. OURS, dossiers Calvados. — Le Pays normand, 21 avril 1932. — La Vie socialiste, 14 mai 1932 — Les Cahiers d’information du Militant, n° 16, mai 1936. — Notes de Gilles Morin. — Jérôme Letournel thèse, op. cit., p. 500.

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