DELSAUX Constant

Né vers 810. Fabricant de chaux à Montereau (Seine-et-Marne) au faubourg Saint-Nicolas, rue du Carrefour-de-Seine, en 1851, puis à Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Il fit partie d’une conjuration avec Dessaux, Goupil, etc. On fabriquait de la poudre dans son usine et une explosion s’y produisit. Accusé d’avoir participé à un mouvement contre le gouvernement, les 3 et 4 décembre 1851, il fut condamné à la transportation. Il était en fuite en avril 1852. Sa femme, Marie-Madeleine Janin, multipliait les demandes de grâce. Ils avaient une petite fille Anne, âgée de cinq ans. Sa peine fut commuée en surveillance au début de 1853. Mais il avait été pris entre-temps et se trouvait en Algérie. Il débarqua à Cette (Hérault) le 30 janvier, et arriva à Montereau le 13 février. En avril 1853, il fut autorisé à circuler pendant un mois, à condition de faire viser son passeport dans tous les cantons où il passerait.
C’était à peu près sûrement le même personnage que Delseau. Voir Dessaux J.-B.*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article29755, notice DELSAUX Constant , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Dép. Seine-et-Marne, 6 M 155, liasses 3, 6 et 7.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable