Par Notice revue et complétée par J. Risacher
Né vers 1810 à Épinal (Vosges). Peintre en bâtiment, demeurant 65 rue du Faubourg-Saint-Denis (IIIe arr., maintenant IIe), chez sa mère, Eder était membre de la Société des Droits de l’Homme. Il fut arrêté fin février 1834 au café des Deux-Portes, boulevard Saint-Denis avec 46 autres personnes suspectées d’appartenir à la SDH. Inculpé de complot, il fut écroué à Sainte-Pélagie le 28 février, dans le cadre du procès des journées insurrectionnelles d’avril 1834. Ayant bénéficié d’un non-lieu, il fut libéré le 14 mai. Il était signalé aux polices de France, en 1835, comme complice de Fieschi* (taille : 1,73 m., cheveux et sourcils noirs, nez moyen, bouche moyenne, barbe noire, menton rond, visage ovale), mais sans suite car il ne semble pas qu’un dossier ait été constitué. Membre de la Société des Familles, inculpé d’association illicite au procès des poudres d’août 1836, il fut condamné, le 10 août à dix mois de prison et 1 000 F d’amende, peine confirmée en appel, le 23 octobre 1836. Il fut libéré le 10 mai 1837 par la loi d’amnistie .
Par Notice revue et complétée par J. Risacher
SOURCE : Arch. Mun. Le Havre, J 2/2, liasse 9. — Arch. Dép. Paris (Seine), registres d’écrou, DY/8 7 n° 1085, DY/8 9-2704. — Gazette des tribunaux, 11 août et 24 octobre 1836. — Cour des pairs. Procès politiques, 1830-1835, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1983, CC 596 d 1 n° 8.