Né vers 1801 à Bordeaux (Gironde). Installé dès 1826 comme tuilier à Provins (Seine-et-Marne). Candidat à la Constituante de 1848. Il ne voulait pas être qualifié de « communiste », mais demandait la « répartition équitable et absolument volontaire des fruits du travail national entre le capital, la propriété, le travail, et le talent ». Il fut soutenu par le Comité républicain radical parce qu’il était « radical depuis vingt ans » et qu’aucun « ouvrier de grand cœur » n’osait se présenter. (Arch. Dép. Seine-et-Marne, 611 F 5 et 52 Z 7 bis.)
En 1851, la police le disait « aisé, instruit et ambitieux, cachant son jeu et ne se montrant jamais avec les socialistes, mais gardant des relations avec eux ».
Il habitait toujours Provins en 1866 et 1872, d’après les listes de recensement.
ŒUVRES : Émile Lefèvre a écrit dans la presse de Seine-et-Marne de nombreuses notices d’histoire locale.
SOURCE : Arch. Dép. Seine-et-Marne, 6 M 155 (6), 10 M. — Fourtier, Provins lettré, Provins, Lebeau, 1869, in-8°, p. 76.