MARCHAL Amand, Constant, dit d’Arbois

Né à Rambervillers (Vosges) le 17 juillet 1815, propriétaire rentier dans sa ville natale. Noté, en 1858, comme « socialiste depuis longtemps ». Dès le mois d’août 1848, il avait été condamné par le tribunal correctionnel d’Épinal à deux mois de prison, pour diffamation, outrage à un commandant de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, coups volontaires, injures, évasion avec violence. Ceci à la suite d’une émeute populaire contre deux réactionnaires, les frères Roch. Il avait cependant demandé au préfet une mesure de bienveillance. Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il déclara publiquement que Napoléon ne pouvait pas tenir sa place, ayant violé les lois et la Constitution. En 1858, il « paraît calme, mais ne se corrigera jamais de ses mauvais sentiments » et reste « à surveiller ». Voir Lecarme Jean*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34453, notice MARCHAL Amand, Constant, dit d'Arbois, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Vosges, 8 bis M 6, 8 bis M 20. — Correspondance du procureur général de Nancy, Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, série U.

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