GARNIER Jean, Louis, Prosper

Par Louis Botella

Né le 19 septembre 1910 à Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire), mort le 3 janvier 1997 à Avrillé (Maine-et-Loire) ; plombier puis cheminot (ouvrier chaudronnier) ; syndicaliste CGT puis FO et militant socialiste SFIO de la Sarthe puis du Maine-et-Loire, secrétaire général du syndicat FO des cheminots d’Angers (Maine-et-Loire) de 1948 à 1957, secrétaire général de l’UD-FO du Maine-et-Loire (1956-1969).

Fils de journaliers, Jean Garnier fut apprenti plombier de 1923 à 1926, puis plombier de 1926 à 1937. Il exerça de 1936 à 1937 les fonctions de secrétaire adjoint de la section plomberie-montage en chauffage du syndicat CGT du Bâtiment d’Angers. Il entra le 8 février 1937 au dépôt du Mans comme ouvrier chaudronnier. Dès 1944, il fut membre du bureau du syndicat du Mans et représentant du personnel au comité mixte de son établissement. Après sa mutation le 1er octobre 1945 au dépôt d’Angers (Maine-et-Loire), il fut élu au comité mixte de son nouvel établissement, mandat qu’il conserva jusqu’aux élections de 1949.

En janvier 1948, il participa à la création de l’Union départementale interprofessionnelle CGT-FO du Maine-et-Loire et du syndicat des cheminots FO d’Angers, au sein duquel il fut secrétaire général jusqu’en 1957. Au cours du congrès fédéral, en mai 1954 à Toulouse, ses pairs le désignèrent comme membre du conseil national de la fédération. Lors de la conférence nationale des ouvriers des dépôts, les 22 et 23 octobre 1957, il fut élu membre du comité technique national de cette branche et son secrétaire pour l’Union Ouest, mandat qu’il garda jusqu’en mars 1966. Membre de la commission administrative et secrétaire de son UD en 1951, il accéda au poste de secrétaire général en avril 1956 et il resta en fonction jusqu’au 16 novembre 1969. Il présida, de janvier 1970 à son décès, l’association des vieux travailleurs FO de son département.

Lors du congrès confédéral d’octobre 1956, Jean Garnier vota en faveur de la motion minoritaire sur l’Algérie, qui réclama la libre détermination du peuple algérien à disposer de lui-même, un cessez-le-feu et des négociations rapides entre la France et les nationalistes algériens.

Jean Garnier avait adhéré en 1940 au Parti socialiste SFIO clandestin et avait assumé, d’août 1944 à octobre 1945, les fonctions de secrétaire adjoint de la section SFIO et de secrétaire des groupes socialistes d’entreprises du Mans.

Marié en février 1932 à Angers avec Marguerite Bélisson, Jean Garnier se remaria en décembre 1947 à Angers avec Georgette David.

Jean Garnier avait été fait chevalier de l’ordre national du Mérite.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article4170, notice GARNIER Jean, Louis, Prosper par Louis Botella, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 10 mai 2012.

Par Louis Botella

SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 161 W 168. — Arch. Fédération CGT des cheminots. — Arch. Fédération CGT-FO des cheminots. — Arch. syndicat FO des cheminots d’Angers. —Le Rail syndicaliste, 1964. —Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1956, 1959 et 1963. — Renseignements communiqués par Louis Bellanger. — Notes de Michel Dreyfus. — État civil d’Avrillé.

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