Par Louis-Pierre Montoy, Louis Botella
Cheminot ; syndicaliste CGT du Constantinois (Algérie).
Depuis novembre 1924 au moins, Thomas Gomis militait au syndicat confédéré [CGT] des cheminots de Constantine. Au cours des années 1926 à 1929 au moins, il siégeait au sein de l’Union des syndicats CGT de cheminots d’Algérie. Il était alors également le secrétaire général du syndicat de Constantine.
En juillet 1926, il fut signalé comme étant le secrétaire général de l’Union départementale de Constantine.
Facteur mixte en gare de Sidi-Mabrouck [Constantine], il figura, au cours de l’automne 1928, sur la liste des candidats présentés par la CGT lors de l’élection des membres du Conseil supérieur des chemins de fer en Algérie. Il fut élu.
En janvier 1930, il était secrétaire adjoint de son syndicat.
Thomas Gomis était membre, en 1930-1931, de la Commission exécutive de l’UD (ancien département de Constantine) de la CGT. Il reconstitua en décembre 1931, la section CGT des cheminots de Sétif dont il fut le secrétaire en 1931-1932. La CGT rassemblait surtout des cheminots « européens » face à la CGTU communisante qui recrutait plus largement des Algériens. En 1934, Thomas Gomis présida le IIe congrès l’Union départementale CGT à Constantine
Par Louis-Pierre Montoy, Louis Botella
SOURCE : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGT] des travailleurs des chemins de fer, 1er novembre 1924-1er janvier 1930 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — La Dépêche de Constantine, 4 juillet 1934 dépouillée par Louis-Pierre Montoy.