GALVIER Guy, Jacques

Par Jacques Girault

Né le 11 février 1938 à Albaret-Sainte-Marie (Lozère) ; instituteur ; syndicaliste, militant communiste de Lozère ; adjoint au maire de Saint-Chély-d’Apcher (Lozère).

Fils d’un conducteur de travaux d’opinions socialistes et d’une institutrice, membre du Parti socialiste SFIO depuis 1936, puis membre du Parti communiste français à partir de 1987, Guy Galvier reçut les sacrements catholiques. Il effectua ses études secondaires à Marseille et à Mende. Après avoir obtenu le baccalauréat « mathématiques élémentaires », il entra en quatrième année à l’École normale d’instituteurs de Mende en 1957-1958.

Instituteur à l’école primaire de Saint-Chély-d’Apcher puis au collège d’enseignement général, Guy Galvier devint professeur d’enseignement général en 1974 (lettres-arts plastiques) et enseigna au collège d’enseignement secondaire. Il se maria religieusement en 1958 avec une institutrice sympathisante communiste, fille de cultivateurs (voir Noëlle Galvier). Le couple avait deux enfants qui reçurent seulement le baptême.

Guy Galvier, militant du Syndicat national des instituteurs depuis 1957, membre du conseil syndical de la section départementale à majorité « Unité, indépendance, démocratie », fut élu à la commission administrative paritaire départementale. Il adhéra au SNUIPP à sa fondation au début des années 1990 et en demeura membre après sa retraite. Il était aussi le secrétaire général du ciné-club laïque de Saint-Chély-d’Apcher.

Guy Galvier, membre du Parti socialiste unifié en 1959-1960, adhéra au PCF en 1963. Membre puis secrétaire d’une cellule locale du PCF, il devint membre du comité, à partir de 1965, puis du bureau, à partir de 1966, de la fédération communiste de Lozère. Il était le responsable de la propagande et de la diffusion de l’Humanité. À partir de 1974, toujours membre du bureau fédéral, il était le responsable du travail en direction des enseignants. Il devint membre du secrétariat fédéral lors de la conférence fédérale de 1979, chargé de l’organisation et responsable des élus. Il devint premier secrétaire fédéral en 1982 et fut réélu dans cette responsabilité jusqu’à 2008. Il travailla à mi-temps jusqu’à sa retraite en 1993. Il fut dans les années 1990 membre du comité national du PCF.

Guy Galvier fut candidat aux élections législatives dans la deuxième circonscription (Marvejols-

Saint-Chély-d’Apcher en 1967 (1 972 voix sur 23 708 inscrits), 1968 (1 096 voix sur 23 728 inscrits), en 1973 (1 253 voix, cinquième position, sur 23 804 inscrits), en 1978 (1 233 voix, troisième position, sur 26 141 inscrits). Par la suite, il représenta le PCF dans toutes les élections législatives, par exemple en 1997 (1 709 voix sur 26 593 inscrits), en 2002 (1 248 voix sur 27 707 inscrits). Pour la première fois, en juin 2007, il était le suppléant du candidat communiste.

Guy Galvier fut candidat au Conseil général dans le canton de Saint-Chély-d’Apcher en 1970, en 1976, en 1982 (672 voix, troisième position) puis régulièrement jusqu’en 2008. Il figurait en tête des listes communistes pour les élections régionales en 1992 et en 1998.

Après avoir conduit une liste communiste aux élections municipales de Saint-Chély-d’Apcher en 1971, chef de file des candidats communistes sur la liste d’union de la gauche aux élections municipales de 1977, Guy Galvier devint deuxième adjoint au maire. La liste d’union fut battue en 1983 et par la suite, il conduisit à chaque élection jusqu’en 2008 les listes de gauche. Mais il conserva son siège de conseiller municipal minoritaire depuis 1977. Il fut pendant une dizaine d’années le responsable de l’Association départementale des élus communistes et républicains.

Guy Galvier était souvent présenté par la presse comme un dirigeant incontournable de la gauche dans le département. En tant que secrétaire de la fédération communiste, il signait un article dans l’Humanité, le 10 mars 1997, sous le titre « Un esprit de reconquête ». Plus tard, il signait l’appel « Pour une relance du service public de la Poste » et l’appel « citoyens pour une fraternité en actes ». Engagé dans les débats internes au PCF, en octobre 2008, il figurait parmi les douze secrétaires fédéraux d’un appel « Communisme et fondement d’un nouveau parti ». Le 12 octobre 2008, il avait signé un texte sous le titre « Je suis comme je suis » exposant son parcours militant, les raisons de son maintien dans le PCF qui se terminait par un appel pour maintenir l’unité du Parti.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article49924, notice GALVIER Guy, Jacques par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 avril 2009, dernière modification le 25 avril 2009.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Divers sites Internet. — Renseignements fournis par l’intéressé.

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