GENOVESI Jules, Mathieu

Né d’un père « travailleur » (sur l’acte d’état civil), Jules Genovesi fut révoqué pour son action syndicale. Chômeur, il trouva un emploi temporaire à la mairie de Saint-Denis où il s’occupait des assurances sociales puis devint chauffeur de taxi aux Taxis de Clignancourt. Il vivait avec une factrice.

Le 5 mai 1929, il fut élu conseiller municipal communiste de Saint-Denis en 18e position sur la liste de Camille Villaumé. Il démissionna avec tout le conseil le 15 février 1930 mais conserva son siège (toujours en 18e position) le 23 mars 1930 sur la liste de Jacques Doriot. Désigné par l’assemblée municipale comme cinquième adjoint le 30 mars, il se démit de cette fonction le 13 février 1932 pour être aussitôt réélu le 18 février. Jules Genovesi ne fit pas partie de la municipalité doriotiste de mai 1935.

Arrêté et interné en mai 1941 aux camps de Chateaubriant puis de Voves, il fut demandé par les Allemands le 10 octobre 1942 et emmené au fort de Romainville. Il mourut en déportation.