Né le 9 janvier 1842 à Boulogne (Seine) ; marié, père de trois enfants ; raffineur ; communard.
Il avait été condamné en août 1870 à six mois de prison pour cris séditieux ; bénéficiant de l’amnistie du 5 septembre, il fut libéré le 7. Durant le Siège, il fut garde à la 2e compagnie du 101e bataillon et y resta sous la Commune. On le présenta alors au 15e conseil de guerre comme « ivrogne, querelleur, battant sa femme et ses enfants, habitué des clubs » ; il fut condamné, le 16 mars 1872, à la déportation simple ; sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il regagna la France par le Calvados ; mais, en 1882, il demandait à retourner en Nouvelle-Calédonie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.