ARMAND Eugène

Fils d’un artiste dramatique et d’une lingère, Eugène Armand s’engagea dans la 10e compagnie puis la 3e compagnie de guerre du 174e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège de Paris ; il continua pendant la Commune. En mai 1871, il fut envoyé à Levallois-Perret ; il y demeura quinze jours et fut blessé, rue des Prés, dit-il ; on l’arrêta à l’ambulance de la mairie.
Il était signalé comme paresseux et ivrogne. Le 6e conseil de guerre le condamna, le 22 février 1872, à cinq ans de détention ; remise lui fut faite du reste de sa peine et de la surveillance de la police, le 7 mars 1876 alors qu’il était détenu à Thouars (Deux-Sèvres). Il était veuf, sans enfant.