Né le 21 janvier 1812 à Seurre (Côte-d’Or), demeurant à Paris, rue de l’Hôpital-Saint-Louis (Xe arr.) ; cravatier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pierre Belin était célibataire. Il habitait Paris depuis 1839 et, pendant le 1er Siège, fit partie d’une compagnie sédentaire du 153e bataillon de la Garde nationale ; il continua, simple garde, sous la Commune — mais ne fut-il pas capitaine ? — et ne paraît pas avoir pris part aux sorties ; il aurait été à l’origine d’arrestations et fut dénoncé par les habitants de sa maison.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 5 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, et on donna sur sa conduite en déportation des renseignements contradictoires : caractère dissimulé, assez bon esprit, bonne conduite ; c’était un infirme, atteint de trois hernies. Il fut amnistié le 11 mars 1879 et ramené par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.