BIZOT Edmond, André

Né le 11 février 1830 à Tabant (Côte-d’Or) où son père exerça, durant vingt-deux ans, les fonctions de maire ; employé des lignes télégraphiques, puis employé au greffe du tribunal de commerce de Paris ; communard.

Bizot était marié, père d’un enfant. Il passait « pour faire partie de l’Internationale ». Il réfuta « cette accusation mensongère », le 10 avril 1873, dans une longue lettre au procureur de la République : « Je ne fais pas [...] je n’ai jamais fait partie de l’Internationale, à aucun titre, pas plus que de nulle autre société ». Notons toutefois qu’un nommé Bizot signa le Manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870.
Durant la Commune de Paris, Bizot « s’installa à l’administration centrale des télégraphes, en compagnie de Mallet et de Probst » (ou Prost), et les trois hommes dirigèrent l’ensemble du service.
Le tribunal correctionnel de la Seine le condamna, le 29 septembre 1871, à deux ans de prison, pour usurpation de fonctions publiques. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.
Sa conduite en prison fut bonne et son repentir fut « sincère ». Il fut gracié le 14 mai 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article52965, notice BIZOT Edmond, André , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/730, n° 4660. — Le Réveil, 12 juillet 1870 — La Cloche, 13 juillet 1870. — Gazette des Tribunaux, 1er octobre 1871.

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