Né le 1er avril 1840 à Paris, y demeurant ; ouvrier ciseleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Blaques était marié, père d’un enfant. Lieutenant au 93e bataillon de la Garde nationale, il resta jusqu’à la fin au service de la Commune de Paris et, le 3 avril 1871 en particulier, combattit sous le fort d’Issy.
Son patron, qui l’avait employé de 1868 à 1871, lui donna un certificat très favorable : il se ferait « un plaisir de l’occuper ». Le 8e conseil de guerre le condamna, le 28 (ou 21 ?) novembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 28 décembre 1875, en dix ans de bannissement, avec remise de quatre ans le 19 octobre 1876. Il revint par la Néréide. En 1877 il était à Londres, avait deux enfants et était très malade.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/733, 24/770, (état du 13 septembre 1872) et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.