Né le 18 décembre 1848 à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il avait subi avant 1870 quatre condamnations dont une pour vol. Étienne Bodot appartint pendant la Commune de Paris au 125e bataillon fédéré et fut arrêté, le 28 mai 1871, à Ménilmontant (XXe arr.). Le 4e conseil de guerre le condamna, le 15 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée : il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée en déportation simple en 1877, et remise en 1879. Il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.