BOISSEAU Claude [communard]

Demeurant à Paris, 5, rue François-Miron (IVe arr.) ; célibataire, il vivait en concubinage. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la Garde mobile de la Seine, puis prétendit avoir travaillé jusqu’au 12 mai 1871 ; il aurait été alors incorporé à la 2e compagnie de marche du 22e bataillon fédéré et nommé sergent-major ; il se serait réfugié chez lui, le 24 mai.
Le 11e conseil de guerre de Rambouillet (Seine-et-Oise) le condamna, le 25 novembre 1871, à deux ans de prison pour port d’armes et mouvement insurrectionnel. Il fut incarcéré le 15 janvier 1872 à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et transféré à Embrun (Hautes-Alpes) le 9 septembre 1872.