Né le 15 février 1814 à Panges (Côte-d’Or) ; manouvrier, journalier ; communard.
Louis Bollot était le fils de Denis Bollot, manouvrier, et d’Élisabeth Carrière.
En septembre 1838, il se maria avec Michèle Massus à Pasques (Côte-d’Or). Il était alors manouvrier. Il fut père d’un enfant et était domicilié à Paris, 9, passage Baudrier (?).
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à la 8e compagnie sédentaire du 101e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune ; dans le courant d’avril 1871, il alla à Issy et Bicêtre ; en mai, il fut à la redoute des Hautes-Bruyères et à Arcueil-Cachan ; il rentra, le 25 mai, à Paris, et serait alors resté étranger à la lutte ; il fut arrêté chez lui six jours plus tard.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 24 avril 1872, à la déportation simple ; sa peine fut commuée, le 31 octobre 1876, en sept ans de détention, avec remise du reste le 25 mai 1877 et de la surveillance le 7 mai 1878. On le disait, à Thouars, en 1877, « vieillard insignifiant dont la conduite est satisfaisante » ; il souffrait d’une hernie scrotale très volumineuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — État civil de Panges, Naissances, mariages, décès, 1814, Acte n°2 (Filae). — État civil de Pasques, Mariages, Acte n°15 (Filae). — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.