Né le 30 mars 1829 à Moulins (Allier) ; ébéniste ; domicilié à Paris, 35 rue de Lappe (XIe arr.) ; communard.
Fils d’un fondeur, Michel Bouguin était marié, père de trois enfants. Simple garde dans la 3e compagnie sédentaire du 66e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège de Paris, il continua de servir après le 18 mars 1871 ; il assura un service de dix jours au fort d’Issy, puis se cacha. On disait sa femme aussi exaltée que lui.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 23 novembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique ; peine commuée, le 30 avril 1872, en cinq ans de détention, puis remise le 24 juin 1876 avec maintien de la surveillance, alors qu’il était détenu à Thouars (Deux-Sèvres).
SOURCES : Arch. Paris, D2R4 76. — Arch. Nat., BB 24/734. — Arch. Min. Guerre, GR 8 J 109 (116). — Arch. Dép. Deux-Sèvres, Y 30. — Gazette des Tribunaux, 7 février 1872. — Notes de P.-H. Zaidman.