BOUTLOUP André, Élie

André Boutloup était marié, sans enfant. Il avait fait un congé au 54e régiment d’infanterie de ligne et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite ; on le présenta comme un ouvrier laborieux, aux habitudes assez régulières jusqu’en 1870.
Il fut pendant le 1er Siège de Paris capitaine dans la Garde nationale et « s’est montré disposé à soutenir le mouvement blanquiste du 31 octobre 1870 ». Après le 18 mars 1871, il conserva son grade et fit partie du 191e bataillon commandé par Jules Vallès. Dégradé pour ivresse, il recouvra ensuite son grade ; du 1er au 6 avril, il alla à Issy, du 10 au 16 à la porte Maillot, puis se cacha chez lui du 18 au 28 mai.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 5 décembre 1871, à la déportation simple ; son dossier porte la mention « décédé » et fut classé à la date du 20 mai 1879. Il était mort le le 20 décembre 1872 à Saint-Martin-de-Ré.