Né le 15 septembre 1819 à Quimperlé (Finistère) ; cordonnier ; communard.
Il était marié, sans enfant. On disait qu’il avait été « blessé en 1848 derrière les barricades », ce qui est possible, mais paraît peu probable, puisqu’il était au début de l’Empire maître-bottier dans sa ville natale. En 1858, il fut mis en faillite, puis condamné à quinze jours de prison comme banqueroutier. Il vint à Paris à l’expiration de sa peine. Il habitait, en 1871, 6, rue Molay (IIIe arr.).
Lieutenant au 181e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège de Paris, il fut révoqué par le gouvernement. Durant la Commune, il était capitaine à la 3e compagnie du 181e bataillon fédéré, et le 3e conseil de guerre le condamna, le 30 novembre 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/852. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil, dossier 1928. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés.