Né le 30 avril 1832 à Charroux (Vienne) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pierre Cardin vint au monde au lieu-dit La Borie, sur la commune de Charroux, au domicile de ses parents. Il était le fils de Jean Cardin, laboureur, et de Jeanne Rivaux.
Il était célibataire et demeurait à Paris, 7, impasse de la rue de l’Ouest (XIVe arr.). Il n’avait pas fait partie de la Garde nationale au 1er Siège de Paris et n’y entra qu’à partir du 18 mars 1871 ; il fut alors garde à la 3e compagnie de marche du 103e bataillon et, au début de mai, alla douze jours au Grand-Montrouge, puis de là à Cachan, deux jours ; il prit part aux barricades dans Paris et fut fait prisonnier, le 28 mai, à Belleville.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 11 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 13 septembre 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — État civil de Charroux, 1832, Naissances, Acte n°18 (Filae). — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.