Né le 8 avril 1821 à Hombleux (Somme) ; demeurant à Paris, 41, rue Vavin (VIe arr.) ; employé de chemin de fer ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Il avait été condamné, le 2 novembre 1846, à cinq ans de boulet pour désertion à l’intérieur (il était remplaçant) ; le 20 octobre 1870, à un mois de prison pour offenses envers l’empereur.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 104e bataillon de la Garde nationale et fut aussi membre du conseil de famille ; après le 18 mars 1871, il continua sa double tâche et fut membre du comité de vigilance du XIVe arrondissement.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 26 août 1872, à la déportation simple ; ses filles avaient alors vingt-deux et dix-neuf ans, son fils seize ans. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 14 février 1877, en huit ans de détention, puis remise le 2 avril 1878. Il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Note de Louis Bretonnière.