Né le 24 mars 1835 à Nantes (Loire-Inférieure) ; soldat en Crimée ; porteur aux Halles ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Lieutenant sous la Commune de Paris au 182e bataillon fédéré, il fut condamné par contumace, le 12 mars 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; quand il purgea sa contumace, la peine fut ramenée, le 12 février 1875, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 30 janvier 1875, puis fut amnistié en 1879, après une remise de peine contre obligation de résider en Nouvelle-Calédonie (1878). Il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/851 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1990). — Note de Louis Bretonnière.