Né le 18 mars 1835 (ou 1831 ?) à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage. Il avait été condamné en 1867 à six mois de prison pour vols et le commissaire de police du quartier de la Chapelle donnait sur lui des renseignements « déplorables ».
Pendant le 1er Siège, il fut garde à la 4e compagnie de marche du 79e bataillon et y resta sous la Commune de Paris ; le 30 avril 1871, il alla à Issy ; dans la nuit du 1er au 2 mai, surpris, il fut frappé de vingt-cinq coups de baïonnette et transporté évanoui à l’hôpital de Versailles.
Le 26e conseil de guerre le condamna à la déportation simple et à la dégradation civique le 12 avril 1872 ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 11 mars 1879. Il fut ramené par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/744. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.