Né le 22 mai 1839 à Paris ; y demeurant ; tailleur de limes ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, le 19 septembre 1863, devant les assises de la Seine, à trois ans de prison pour attentat à la pudeur ; il vivait depuis cinq ans en concubinage.
Après le 18 mars 1871, il servit dans la 2e compagnie de marche du 76e bataillon de la Garde nationale ; le 11 mai, il quitta son bataillon et entra à la mairie du XXe arrondissement avec charge de distribuer des bons de secours ; on lui reprocha des réquisitions de chevaux et voitures.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 20 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 14 mai 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut remise le 12 juillet 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743 et H colonies 74. — Note de Louis Bretonnière.