Né le 4 mars 1839 à Prunay-sous-Ablis, près Rambouillet (Seine-et-Oise) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Garde au 178e bataillon pendant le 1er Siège de Paris, il fut condamné, le 6 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; il avait construit et défendu des barricades jusqu’au 28 mai 1871. À l’île des Pins, on signala sa bonne conduite ; sa peine fut commuée, le 4 février 1878, en sept ans de détention, avec remise du reste le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.