LAVAL Georges, Marie, Louis

Fils d’un ouvrier agricole [cultivateur suivant l’acte de naissance], adopté par la Nation en juin 1923, Georges Laval poursuivit ses études jusqu’à la deuxième année de cours complémentaire et devint ouvrier agricole en 1929. Entré au PLM le 1er décembre 1936, il devint secrétaire de secteur de la Fédération CGT des cheminots à Nîmes (Gard). Il participa à la grève du 30 novembre 1938 et rejoignit le Parti communiste en octobre 1940.
Durant la guerre, Georges Laval fut l’un des dirigeants de la CGT clandestine dans le Gard. Après avoir participé à la libération de Nîmes, il fut nommé vice-président du Comité départemental de Libération.
En 1945, Georges Laval était secrétaire général du syndicat des cheminots de Nîmes. Il apparaissait dans le Gard comme l’une des figures les plus marquantes du syndicalisme CGT, ce qui explique son entrée au bureau de l’Union Méditerranée en 1947.
À l’automne 1948, à la suite d’une grève de solidarité avec les mineurs de charbon du bassin des Cévennes, Georges Laval fut révoqué. Après plusieurs campagnes en faveur de sa réintégration, il reprit son service, mais fut déplacé à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), puis à Frontignan (Hérault), où il exerça comme facteur aux écritures jusqu’à sa mise à la retraite. Il revint alors à Nîmes où il vécut jusqu’à son décès.
Georges Laval s’était marié en avril 1934 à Jonquières-Saint-Vincent (Gard) avec Marie Faucher.