Né le 24 avril 1850 à Brévans (Jura) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Engagé volontaire au 7e bataillon de chasseurs à pied, il arriva à Paris après sa libération, le 13 mars 1871, et s’engagea, le 5 mai, parce que, dit-il, il n’avait pu se soustraire plus longtemps aux recherches des agents de la Commune ; il prit part aux combats.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 19 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 29 mai 1878, il écrivait à Mac-Mahon, parlant du « gage assuré de son retour aux sentiments d’ordre qu’il avait pu méconnaître » ; il fut amnistié le 15 janvier 1879, et ramené par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et H colonies 76. — Note de Louis Bretonnière.