DELAIR Octave, François

Né le 10 octobre 1844 à Paris ; y demeurant ; fondeur en fer ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il appartint à la 2e compagnie de marche du 104e bataillon de la Garde nationale ; le 8 mai 1871, il alla au Petit-Vanves, pour douze jours ; il fut blessé rue d’Alésia, XIVe arr., le 23 mai, et envoyé à l’ambulance de la rue de la Tombe-Issoire, XIVe arr., où il fut fait prisonnier quelques heures plus tard. D’après la police, il aurait été blessé à la barricade des Quatre-Chemins, et c’est en retournant au combat qu’il aurait été à nouveau blessé rue d’Alésia. On dit en outre qu’il aurait été en rapport avec le général Duval et se serait occupé avec lui des secours à fournir aux ouvriers fondeurs dont il aurait provoqué la grève au mois de mai 1870.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 29 février 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention. Il rentra par le Tage cette même année ; remise de dix-huit mois lui fut faite le 25 mars 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56933, notice DELAIR Octave, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 mars 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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