Né le 22 octobre 1834 à Montmorillon (Vienne) ; demeurant à Paris, 23, rue des Martyrs, IXe arr. ; garçon de restaurant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage avec une femme mariée, et avait été condamné, le 20 novembre 1867, à quinze jours de prison et 16 f d’amende pour cris séditieux.
Il fut, pendant le 1er Siège, sergent à la 5e compagnie de marche du 116e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris ; il cessa le combat le 22 mai 1871 et fut arrêté dans le courant de juin.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 16 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, matricule de déportation 2393. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/779. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.