Né le 10 mars 1850 à Chevrières (Oise) ; ferblantier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
En 1863, à l’âge de treize ans, il avait été condamné à la maison de correction jusqu’à dix-huit ans, pour mendicité et tentative de vol. Puis il avait subi quatre condamnations, pour vagabondage, mendicité et vol.
Pour faits insurrectionnels, le 4e conseil de guerre le condamna, le 6 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié en 1879, il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.