Né le 24 octobre 1843 à Thiais (Seine) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avoua une condamnation à un mois de prison pour coups. Il fut garde, pendant le 1er Siège, au 101e bataillon fédéré, et y resta sous la Commune de Paris, puis passa au 184e bataillon, fin avril 1871 ; il combattit sur les barricades et fut arrêté chez lui le 5 juin 1871.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 18 juin 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 29 mai 1879, en dix ans de bannissement, puis remise le 8 mai 1880.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et BB 27. — Notes de Louis Bretonnière.