Né le 11 décembre 1828 à Chauffailles (Saône-et-Loire) ; comptable-teneur de livres ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Il avait été condamné, en 1852, à trois mois de prison pour fraude. Il avait travaillé six ans au canal de Suez et habitait Marseille.
À la déclaration de guerre, il s’engagea ; il servit la Commune de Paris et fut condamné le 16 novembre 1871, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié en 1879, il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.