Né le 2 mai 1833 à Paris ; y demeurant, 23, rue Dauphine (VIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 1re compagnie de marche du 228e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris ; le 14 avril 1871, il suivit son bataillon à Asnières et passa cinq jours dans les tranchées ; de retour à Paris, il changea de domicile ; fin avril, il entra à la préfecture de Police comme employé au bureau des agents de la sûreté spéciale, jusqu’au 22 mai ; le 24, il reprit son fusil et se joignit à quelques fédérés derrière la barricade de la place Maubert, Ve arr. ; il alla ensuite à la mairie du XIe arr., puis fut fait prisonnier, le 28, à Belleville.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 11 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 13 juillet 1872, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. Il était arrivé à Nouméa le 4 mai 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.