FLEURET François

Il était marié, père de deux enfants ; il avait servi quatorze ans dans l’armée. Il entra dans la 8e compagnie sédentaire du 135e bataillon de la Garde nationale et fut caporal, puis sergent, enfin élu sous-lieutenant en mars 1871. Il conserva ce grade après la proclamation de la Commune de Paris. Lors des élections, au début d’avril, il devint lieutenant ; il aurait regagné son domicile le 21 ou le 22 mai.
Le 8 mars 1872, le 3e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 2 août 1876, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 2 avril 1878 ; il rentra par le Navarin.