Né le 17 septembre 1849 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris ; tourneur sur cuivre ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartenait au 4e bataillon de la garde mobile de la Seine et fut licencié après l’armistice ; il travailla avec sa mère jusqu’au 20 avril 1871. Il s’engagea alors dans la 4e compagnie de marche du 119e bataillon de la Garde nationale ; il affirma n’avoir fait aucun service jusqu’au 13 mai. À partir de cette date, malade, il resta chez sa mère et fut arrêté, 28, rue de Turbigo, IIIe arr., en allant se promener. Sa mère dit au contraire qu’il l’avait quittée au début d’avril, pour aller vivre avec une fille et qu’elle ne se rappelait pas l’avoir revu chez elle.
Les renseignements recueillis lui étaient peu favorables : il s’enivrait souvent. Le 17e conseil de guerre le condamna, le 5 avril 1872, à cinq ans de prison et à cinq ans de surveillance ; il était mal noté à Landerneau, en 1876.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/757.