GANDON Pierre

Né le 9 septembre 1824 à Lassay (Mayenne) ; demeurant à Paris, rue Mélene (rue Mélingue, XIXe arr. ?) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, en 1867, à trois mois de prison pour vol.
D’après les dires de l’accusé, il aurait été caporal dans le 101e bataillon de la Garde nationale lors du 1er Siège et y serait resté après le 18 mars 1871 dans la 1re compagnie sédentaire ; il reconnut que son fils, âgé de quinze ans, s’était enrôlé — il l’aurait fait entrer dans les zouaves de la Commune. Il fut fait prisonnier le 25 mai dans l’ambulance de la rue Vandrezanne, XIIIe arr., où il avait été admis la veille. Il aurait été blessé sur la barricade de la place d’Italie, XIIIe arr.
Le 22e conseil de guerre le condamna, le 6 mai 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée, qui fut commuée, le 26 juillet 1873, en déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Gandon obtint la remise de sa peine le 23 août 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59838, notice GANDON Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/791. — Note de Louis Bretonnière.

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