GARNIER Jean, Pierre

Né le 12 décembre 1840 à Paris ; y demeurant, 9, rue d’Aligre (XIIe arr.) ; ébéniste ; communard.

Marié, père d’un enfant, il vivait avec une concubine. Il avait subi une condamnation à quatre mois de prison pour abus de confiance.
Pendant le 1er Siège, il appartenait, sans grade, à la 3e compagnie de marche du 56e bataillon de la Garde nationale ; il passa sergent sous la Commune de Paris ; le 17 mai 1871, il se serait fait incorporer dans la 7e compagnie du 1er bataillon du génie ; il fut blessé le 23 mai, conduit à l’hôpital Saint-Antoine et fut fait prisonnier. Il fut incarcéré à Rochefort.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 1er juin 1872, à la déportation simple, puis, le 15 février 1873, sa peine fut commuée en cinq ans de détention ; le 17 juillet 1875, elle fut réduite à quatre ans.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59911, notice GARNIER Jean, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/787. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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