HERBRAND Jean, Louis

Il habitait Paris depuis 1855 ; en octobre 1870, il entra dans le 115e bataillon de la Garde nationale, devint caporal, puis sergent. Après le 18 mars 1871, il resta au même bataillon qui s’était déclaré pour la Commune ; le 20 avril, il fut nommé lieutenant par élection ; le 22 mai, il avait pris le commandement d’un poste, place du Luxembourg (VIe arr.) : il avait cédé, dit-il, aux menaces de Varlin qui voulait le faire fusiller s’il n’obéissait pas (?). Il rentra chez lui le 24 mai et fut arrêté le 9 juillet.
Les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas défavorables et il n’avait jamais subi de condamnation. Pendant quinze ans, il avait appartenu à la garde civique de Bruxelles. Le 11e conseil de guerre le condamna, le 28 octobre 1871, à un an de prison et aux frais du procès. À l’expiration de sa peine, il fut expulsé du territoire français par arrêté ministériel. Voir F. Zingé.