HIMET Auguste, Pierre

Né le 10 (ou le 11) janvier 1836 à Clichy-la-Garenne (Seine) ; demeurant à Levallois-Perret, 20, rue Launois ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était veuf, père d’un enfant. En 1863, il avait été condamné à six jours de prison pour outrages envers agents et à quinze jours de prison pour coups ; les renseignements recueillis sur lui étaient favorables, mais on le disait ivrogne et il vivait en concubinage.
Il paraissait avoir travaillé à Clichy jusqu’à la fin d’avril 1871 ; il entra alors dans la 3e compagnie sédentaire du 132e (ou 232e ?) bataillon de la Garde nationale, à Levallois-Perret. Il monta la garde à Levallois, assura-t-il, jusqu’au 22 mai, puis rentra à Paris. Le 24, il escorta à la mairie du XIe arrondissement une voiture « qui devait contenir de l’argent » — il s’agissait du transport des dernières pièces frappées à la Monnaie, sous la direction de Z. Camélinat. Un détachement d’environ 80 hommes du 232e bataillon accompagna le convoi conduit par des gardes du train des équipages. Himet quitta la mairie du XIe le 26 et fut fait prisonnier le 28, rue Oberkampf (XIe arr.). Il fut incarcéré à Rochefort.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 14 avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il mourut à l’hôpital de l’île des Pins, le 13 juillet 1874.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61773, notice HIMET Auguste, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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