JOLY Jules, Eugène

Il était célibataire. On parla de sa perversité précoce : il avait subi deux condamnations à un mois de prison chacune, en 1868 pour coups et blessures, en 1869 pour abus de confiance.
Au début de la Commune, il colportait des journaux à Versailles ; il rentra à Paris le 7 mai 1871 et s’engagea volontairement le 8 dans le bataillon des Enfants de la République. Il aida à construire et à défendre des barricades. Il fut arrêté à Belleville, XIXe arr., et condamné, le 15 novembre 1871, par le 13e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques ; il fut mal noté en déportation ; le 27 juin 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Puis, sa peine fut remise le 11 mars 1879. Il rentra par la Loire.