LEGRAND Adolphe, Ernest

Né en 1845 ; communard ?

Il avait été condamné en 1859, à Paris, à la maison de correction jusqu’à l’âge de dix-huit ans pour abus de confiance ; en 1864, à trois mois de prison pour escroquerie ; puis, la même année, à six mois pour le même motif ; à six mois encore, en 1865, pour vol ; en 1872, à six jours de prison pour le même délit, puis, en 1872, à deux ans pour coups et blessures.
« Il aurait pris part à la dernière insurrection, mais il n’a été de ce chef l’objet d’aucune poursuite, son nom ne figurant pas parmi ceux des individus dont la compromission à ce point de vue a pu être établie. » Détenu, il « a exprimé l’espoir de pouvoir venger ses parents lesquels, affirme-t-il, ont été fusillés par l’armée régulière au moment de son entrée dans la capitale. Ce fait n’a d’ailleurs pu être vérifié ». Il demandait à aller en Nouvelle-Calédonie s’établir forgeron à l’expiration de sa peine.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64000, notice LEGRAND Adolphe, Ernest, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 décembre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., H colonies 257.

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