LEROY Jean

Né le 19 mars 1814 à Francheville (Orne) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné en 1857 à deux ans de prison pour faux en écriture privée. D’après le commissaire de police du quartier Montparnasse, XIVe arr., il avait une mauvaise conduite, ainsi que sa femme.
Ancien soldat du 13e régiment léger et du 51e régiment de ligne, il appartint pendant le 1er Siège au 136e bataillon de la Garde nationale, puis aux Volontaires de Montrouge ; sous la Commune de Paris, il fut simple garde au 136e bataillon et obtint le grade de sergent, aux dires d’un témoin.
Il fut condamné, le 9 décembre 1871, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; en Nouvelle-Calédonie il fut bien noté. il était « âgé, usé, inoffensif » ; le 27 juillet 1877, il obtint la remise de sa peine et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64363, notice LEROY Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 décembre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/743.

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