LESOULT Jean-Louis, dit Gardien

Né le 3 octobre 1828 à Chauvigny (Vienne) ; demeurant à Paris, rue de Médéah (XIVe arr.) ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Étant militaire, il avait été condamné en 1852, par un conseil de guerre, à deux ans de prison pour vol et, en 1861 et 1868, à huit jours et à un mois de prison pour coups et blessures.
Nommé sergent, pendant le 1er Siège, au 156e bataillon de la Garde nationale, il conserva ce grade sous la Commune de Paris. Le 4 mai 1871, il fut envoyé au fort de Bicêtre et se rendit aux Prussiens, le 27 mai, porte de Romainville.
Les renseignements recueillis sur lui étaient satisfaisants. Il fut condamné, le 18 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 29 novembre 1876, en huit ans de détention. Lesoult arriva à Belle-Île le 9 octobre 1877 par le Tage ; « il a une bonne conduite », écrivait le directeur, le 24 février 1878 ; il obtint la remise de la détention le 2 avril 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64426, notice LESOULT Jean-Louis, dit Gardien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 décembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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