Née le 4 octobre 1832 à Sailly-Saillisel (Somme) ; lingère ; communarde, déportée en Nouvelle-Calédonie.
Louise Boutinck habitait à Paris au 43 de la rue Volta (quartier des Arts-et-Métiers, IIIe arr.). Elle fut condamnée, après la Commune de Paris, le 15 janvier 1872, à la déportation simple.
Elle vécut, à l’île des Pins, avec son mari Simon Liaubon et leurs deux enfants.
SOURCES : Arch. Nat., BB 27. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Notes de Louis Bretonnière et Rémy Scherer.