MAÇON Jean

Né le 19 juin 1845 à Bergerac (Dordogne) ; demeurant à Paris, 4, rue Volta (IIIe arr.) ; communard.

Il était célibataire ; soldat au 42e régiment de ligne. Il avait subi deux condamnations : une le 17 août 1866, à dix jours de prison pour « outrage public à la morale publique », et l’autre, le 15 janvier 1869, à 48 heures de prison, pour coups et blessures. Incorporé le 2 août 1869 au 42e régiment de ligne à titre de remplaçant, il quitta sa compagnie le 14 septembre 1870 et ne reparut que le 2 décembre. Atteint de bronchite, il entra à l’hôpital ; il avait réintégré sa prison lorsque les insurgés le libérèrent le 20 mars 1871.
Il fut enrôlé dans la 1re compagnie de marche du 88e bataillon de la Garde nationale le 15 ou le 18 avril, prétendit-il, puis retourna à l’hôpital d’où il sortit le 7 mai.
Les renseignements sur son rôle étaient peu précis. Il fut condamné, le 29 février 1872, par le 2e conseil de guerre, à dix ans de détention et à la dégradation militaire ; le 13 janvier 1875, sa peine fut réduite à huit ans, avec maintien de la dégradation.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64956, notice MAÇON Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 janvier 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/787.

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