MARCEAU Lazare

Né le 6 janvier 1833 à Villapourçon (Nièvre) ; demeurant à Paris ; mineur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Marié, père de deux enfants, il avait en outre une maîtresse et un enfant reconnu. Selon son casier, il avait subi une condamnation à six mois de prison pour vol, et il avoua une autre condamnation à six mois de prison pour port d’arme prohibée ; il avait des opinions « subversives ». Il avait fait un congé dans l’infanterie de ligne et avait été libéré en 1860 avec un certificat de bonne conduite et la médaille de Crimée.

Entré en septembre 1870 au 257e bataillon de la Garde nationale, il fut élu sous-lieutenant fin février 1871 ; il n’aurait pas accepté ce grade, car il ne savait ni lire ni écrire et il continua son service comme simple garde.
Après le 18 mars, il servit la Commune de Paris, mais ne fit toutefois aucune sortie. D’après la police, il aurait été porte-drapeau.
Il fut condamné, le 13 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. Il fut charpentier en déportation ; il mourut le 18 mars 1878, à l’hôpital de Numbo, presqu’île Ducos, de dysenterie chronique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65256, notice MARCEAU Lazare, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752, BB 27 et H Colonies 387.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable